Dans les années 1950 et 1960 la radiocommande
n'en était encore qu'à ses balbutiements. Les
équipements étaient lourds, encombrants, peu fiables
et surtout fragiles.
Dans ces conditions les modèles d'avions
radiocommandés étaient rares et les fonctions
(non proportionnelles) le plus souvent réduites à
une seule.
Ce qui permettait de faire évoluer plus
ou moins bien un avion ne convenait pas du tout à un
hélicoptère. On n'en voyait alors que très
rarement, en vol libre non commandé et, même dans
leurs versions les plus simples ils étaient très
difficiles à stabiliser. C'est pour cette raison qu'ils
étaient doté d'un pas fixe avec simplement une
articulation de battement et, dans les meilleurs des cas, cette
articulation permettait d'inverser le pas lorsque, le moteur
étant arrêté, on essayait d'obtenir une
descente en autorotation.
Le rotor était entraîné
par un moteur à hélice monté verticalement.
Ce n'est pas l'hélice qui assurait la sustentation, mais
le couple de réaction qui entraînait le rotor dans
l'autre sens. Dans certains cas ce moteur était remplacé
par de petits moteurs fusée (les célèbres
Jetex) placés en bout de pales, à la manière
du Djinn ou du Fairey Rotodyne grandeur.
En Angleterre le plus célèbre
expérimentateur des hélicoptères de vol
libre était Francis Boreham que l'on voit sur cette vidéo
avec quelques-uns de ses prototypes.
Guy Revel